Valoriser les actions RSE de mon entreprise
Promouvoir une stratégie durable d’entreprise
1. Prendre un peu de recul avant de se lancer
Pour faire connaître votre stratégie RSE, il est bon de commencer par prendre du recul sur ce qui a été mis en place. L’enjeu ? Arbitrer s’il est pertinent d’en informer vos audiences. Selon le niveau d’avancée de votre stratégie, nos experts peuvent vous aider à identifier les bons supports de communication : charte/manifesto, infographies, articles, tribunes, brochure, rapport ESG, etc. Une fois ceux-ci déterminés, il conviendra de choisir les canaux les plus efficaces pour toucher vos audiences : site web, réseaux sociaux, newsletters, relations presse, mais aussi print, audio, podcast, vidéo.
Support d’information et de communication désormais incontournable, les rapports RSE présentent des enjeux spécificité : imaginer différents niveaux de lecture, présenter des data de manière vivante, diffuser le contenu dans la durée, etc.
2. Le bon moment pour communiquer (s’il existe)
Est-ce le bon moment pour valoriser vos actions RSE ? Pour être crédible sur des sujets souvent sensibles, mieux vaut s’assurer que l’entreprise s’appuie sur un bagage solide. Cela implique un travail d’amélioration continu sur un ou plusieurs grands axes thématiques – évidemment cohérents avec le cœur business de l’entreprise. Par exemple :
• La mesure (et la stratégie en vue d’une réduction) des émissions de CO2 de ses activités, voire également de celles de ses sous-traitants et partenaires, en phase avec les objectifs de l’Accord de Paris
• La réalisation d’un travail de fond avec ses fournisseurs pour les orienter vers des solutions plus respectueuses de l’environnement ou l’amélioration des conditions de travail.
• La mesure (puis la baisse) de son impact sur la biodiversité liée aux activités de l’entreprise, notamment sur ses sites de production et filiales
• La formation et la sensibilisation des collaborateurs aux enjeux RSE, liées à l’entreprise, au secteur ou à leur impact en tant que citoyen
3. Une stratégie long terme, des audiences hétérogènes
Pour avoir de l’impact, les formats doivent être adaptés aux attentes de vos audiences et à leurs usages.
Or, par définition, une stratégie RSE concerne une audience vaste, hétérogène et poreuse. Par exemple, un salarié est aussi un citoyen, voire un client militant. D’où l’importance de s’inscrire dans un mouvement global, d’opérer un effort de contextualisation, de viser plus loin que ses audiences habituelles. La trajectoire des entreprises a un rôle fondamental à jouer dans notre avenir commun. Elle montre même, dans certains cas, la voie aux pouvoirs publics.
Afin de valoriser vos actions RSE auprès d’une audience élargie, prévoyez différents niveaux de lecture. Cela vous assurera la lisibilité de votre stratégie durable dans toutes ses composantes :
- Mettez en avant des chiffres clés (objectifs, mesures d’avancement, KPIs extra financiers) : sous forme de dataviz, infographies, motion design.
- Communiquez des informations éclairantes sur votre marché/secteur : articles de décryptage, tribunes, livres blancs.
- Utilisez verbatims de personnes clés pour incarner une vision et des convictions : interviews, vidéos, snack content.
- Remontez des informations du terrain: reportages, success stories, portraits.
Communiquer sur la RSE, un exercice d’équilibriste
Structurer ses données
Communiquer implique un travail de tri, de sélection et de hiérarchisation de l’information que vous allez collecter. Partir à la « pêche » aux infos peut s’avérer ardu si vous n’avez pas au préalable structuré vos données RSE, potentiellement en mobilisant des référentiels reconnus au niveau international (GRI, Global Compact, etc.).
Parlez aux référents métier, organisez la remontée d’information, puis mobilisez des partenaires tiers pour la fiabiliser : ces étapes sont clés pour dérouler ensuite un plan de communication cohérent.
Non au greenwashing ! La preuve par l’action
Déclarations d’intention non suivies d’effets, objectifs irréalistes ou actions anecdotiques : tous les procédés de greenwashing sont à bannir. Pour éviter toute communication « vernis vert », il faut apporter du concret sur chacun de vos grands axes thématiques : des objectifs chiffrés, un plan d’actions/initiatives mises en place, et un suivi des résultats au long cours.
Des informations solides, régulières et variées, qui remontent du terrain (reportages, interviews, vidéos) permettent d’étayer vos propos, de donner à voir la réalité de votre progression et d’embarquer beaucoup plus de parties prenantes. Lancez-vous !
Plutôt rapport annuel, intégré ou RSE ?
Plusieurs typologies de rapports cohabitent dans la jungle des publications annuelles. Si votre entreprise est cotée en bourse (ou dépasse les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires), vous êtes soumis à l’obligation de publier un rapport annuel et une déclaration de performance extra-financière (DPEF). Certaines entreprises font également le choix de produire un rapport intégré. Aujourd’hui, il est impensable de publier un rapport annuel sans évoquer l’impact environnemental et social de l’entreprise sur la société. Notre conseil : pour toucher une audience plus large, pas forcément intéressée par vos résultats financiers ni les détails de votre modèle d’affaires, pensez au rapport RSE !
Quand publier mon rapport RSE ? Pour les entreprises soumises à la DPEF, vous avez jusqu’à 8 mois après la clôture des comptes de l’entreprise. Si vous n’y êtes pas soumis, la publication se fait idéalement entre avril et juillet, le temps de stabiliser les données récoltées sur l’exercice précédent.