La tribune de dirigeant, fenêtre sur le thought leadership

Les artistes et les politiques sont nombreux à s’être appropriés ce mode de communication. Mais cet exercice ne leur est pas réservé ! Pour un CEO, un membre du COMEX ou un expert métier, la tribune offre une excellente occasion de se positionner de manière originale sur un sujet d’actualité et d’engager un débat dans la presse ou sur les réseaux sociaux.

La tribune offre une visibilité et une liberté de ton sans égal. Grâce à sa prise de position, l’auteur de la tribune ouvre le débat et occupe l’espace médiatique. Il permet d’être identifié comme un des acteurs de son domaine, de gagner en légitimité et, le cas échéant, de développer des opportunités business. Dès lors, peuvent se prêter à ce type d’exercice les dirigeants d’entreprises, mais aussi les managers de branche tels que directeurs RSE, communication, innovation… Pour n’en citer que quelques-uns.

“Why join the navy if you can be a pirate?”

Une tribune n’est pas un article. Elle n’a pas vocation à parler au nom de tous et ne vise pas l’objectivité. Elle présente le point de vue de celui qui parle en son nom propre, ou au titre de sa fonction. Elle propose un certain regard sur une question d’actualité. Pour parler de votre idée, exposer votre projet ou partager une conviction, choisissez donc un angle original : c’est ce qui fait une grande partie de la valeur d’une tribune. N’ayez pas peur de sortir des sentiers battus et de ne pas avoir la même opinion que tout le monde !

S’exprimer sur les sujets que l’on maîtrise

Rien ne sert de parler de tout. Exercice compliqué mais efficace, la tribune est la clé de voûte du thought leadership et doit vous permettre de vous imposer comme un leader d’opinion sur votre secteur. Proposez donc une expertise de pointe à votre audience, afin de lui permettre de vous identifier comme une source fiable et pourvoyeuse d’une information de qualité. Dans cette optique, privilégiez toujours la qualité à la quantité. Parlez peu, mais bien.

Être précis et factuel

Et pour cela, utilisez des faits. Exprimer des convictions suppose d’étayer sa vision : des exemples concrets, des études inattaquables ou des données bien choisies seront autant d’arguments solides. Plus l’argumentation sera précise, construite et chiffrée, plus le lecteur aura tendance à considérer l’émetteur comme un expert. Alors même que certains présidents contemporains n’ont pas peur de lancer des fakes news, pourquoi faire l’économie de quelques preuves ?

Choisir le bon timing

Le respect du temps médiatique est important. Une tribune a vocation à être lue et à engager le débat. Il est donc préférable qu’elle ne soit pas hors sol. Rattachez-la à une actualité, qu’il s’agisse d’une annonce de votre entreprise, d’une tendance de fond ou d’une évolution récente du contexte politique. Restez en veille, écoutez l’actualité et surfez sur la vague au bon moment ! La réactivité est de mise. Ne risquez pas de tomber comme un cheveu sur la soupe, car vous n’aviez pas le temps d’écrire.

En conclusion ?

Ayez un avis ! Votre meilleur atout, c’est la pertinence de votre parole. Suivez l’actualité et anticipez les sujets sur lesquels vous pouvez intervenir (lois en cours de vote, salons, moments forts de la saison), pour le faire de la manière la plus efficace qui soit.

The Editorialist vous accompagne justement dans la rédaction de votre tribune, du choix de l’angle à l’identification de sujets précurseurs. Discutons-en !

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Quelques exemples de tribunes rédigées par The Editorialist :

« Casser les codes du recrutement », Olivier Gavalda, Directeur général du Crédit Agricole d’Ile-de-France

« Quelles compétences pour les enseignants demain ? », Eric Hazan, Senior partner, McKinsey

« Pourquoi l’assurance doit faire peau neuve ?», Frédéric Thomas, Directeur général de Crédit Agricole Assurances

« Le crowdfunding garde sa vitesse de croisière malgré quelques turbulences», David El Nouchi, Co-fondateur de ClubFunding